Fintech en Europe : l’avenir est dans les Super App financières

Une étude de KPMG montre que les utilisateurs sont particulièrement friands de simplicité et de commodité, notamment en matière d’applications numériques.

L’année 1930 a été marquée par une révolution dans les habitudes d’achats avec le lancement du premier supermarché qui a permis de concentrer la quasi-totalité des besoins des clients en un seul endroit. Un siècle plus tard, c’est devenu la norme avec un supermarché à chaque coin de rue.

Il est à parier que ce concept d’agrégation des besoins touchera tôt ou tard l’univers des applications numériques avec l’avènement des Super Apps.

L’évolution vers les Super Apps se fait progressivement mais à marche soutenue. WeChat ou Rabbi offrent déjà une multitude de services et attire des milliards d’utilisateurs. PayPal et Revolut permettent déjà aux utilisateurs d’acheter des vêtements ou produits pharmaceutiques, ou de réserver un taxi ou un vol.

Les applications fintech récentes intègrent des API externes pour offrir une large gamme de services et de fonctionnalités allant du paiement mobile à la gestion des factures et dépenses.

Les Super App iront encore plus loin en concentrant services bancaires et une place de marché de biens et services B2B centralisés. Elles permettent d’éviter les nombreux écueils et présentent plusieurs avantages en comparaison aux applications classiques, dont par exemple :

• Gain de temps en évitant de naviguer entre plusieurs plateformes et applications
• Faciliter d’utilisation dans la mesure où l’utilisateur n’a pas à ce familiariser avec plusieurs interfaces différentes
• Pas de nécessité de jongler avec des dizaines de mots de passe
• Un contrôle de trésorerie puisque tous les achats peuvent être concentrés en un seul endroit