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Les enjeux climatiques rattrapent les cryptomonnaies qui se trouvent au cœur d’une polémique à cause du caractère énergivore lié au processus de minage.
En effet, le fonctionnement de la plupart des crypmonnaies, Bitcoin à leur tête, dépend de la résolution par un ordinateur d’une équation cryptographique, le « mineur ». Alors qu’au début un simple ordinateur suffisait à miner un bitcoin, son succès a fait que les équations à résoudre se sont complexifiées et nécessitent donc des machines de plus en plus puissantes et consommatrices d’énergie. En effet, le système est conçu pour augmenter la difficulté des équations en fonction du nombre de mineurs.
Ce fonctionnement est par construction de plus en plus consommateur d’énergie. Selon l’index de l’université de Cambridge, le bitcoin consommerait annuellement 115TWh.
Ces considérations ont amené nombre de personnalités à prendre leur distance avec les cryptomonnaies, en particulier le bitcoin. Elon Musk a annoncé en mai ne plus tolérer le moyen de paiement tant que sa génération dépendait « de combustible riche en carbonne ». Greenpeace a également renoncé en mai de son côté à percevoir les dons en bitcoin, qualifiant le bitcoin de « monnaie sale » . Bill Gates a déclaré au New York Times en mars dernier être soucieux des impacts climatiques du bitcoin.
Face à cette polémiques, les acteurs de cryptomonnaie se sont empressés de défendre leur écosystème soulignant d’une part l’apport du système en comparaison au système financier traditionnel, et d’autre part l’impact énergétique des systèmes concurrents (système bancaire ou industrie minière de l’or) qui serait deux fois supérieurs.
L’écosystème cryptomonnaies saura-t-il en tirer profit de cette tourmente pour opérer une transition énergétique dans son secteur. Les solutions alternatives qui existent en tireront-elles des bénéfices ? A suivre dans les prochains mois.